Red X iconGreen tick iconYellow tick icon

La Compagnie Néo-Zélandaise d'Ingénieurs Tunneliers

Plus de 120 000 Néo-Zélandais s'enrôlèrent pour se battre durant la Première Guerre mondiale il y a plus de cent ans, participant à de célèbres batailles telles que celles de Gallipoli, Messines, Passchendaele et Le Quesnoy. Parmi eux, une compagnie particulière a joué un rôle d'une importance capitale et 1308 hommes se sont distingués en accomplissant une mission difficile classée top secret.

Ce projet a pour but de documenter, honorer et préserver pour les générations futures l'histoire et le travail incroyable des hommes de la Compagnie Néo-Zélandaise d'Ingénieurs Tunneliers.

Formée en 1915, la Compagnie recrutait ses tunneliers principalement dans les villages miniers, comme à Waihi, Huntly et sur la Côte Ouest, dans la compagnie des Chemins de Fer, les Travaux Publics et l'École des Mines de Nouvelle-Zélande basée à l'Université d'Otago. La Compagnie reçut également le soutien du Bataillon des Pionniers (Māori) Néo-Zélandais.

Les tunnels et carrières

Engagée près d'Arras, dans le nord de la France, la Compagnie Néo-Zélandaise d'Ingénieurs Tunneliers a initialement participé à la guerre souterraine en sapant les tranchées allemandes.

Plus tard, en novembre 1916, la Compagnie commença à localiser puis connecter une série de carrières de craie souterraines abandonnées. Ceci créa un vaste réseau souterrain permettant aux soldats de se déplacer sous terre en toute sécurité du centre d'Arras vers les tranchées situées à l'est sur le front.

Le réseau de tunnel possédait sa propre voie ferrée, des cuisines, des toilettes, l'eau courante, l'éclairage électrique – et même son propre hôpital – et fournissait aux soldats un refuge sûr contre les bombardements intensifs de la ville et des positions Alliées par les Allemands. Le complexe était à même de loger 24 000 soldats alliés, mais on pense qu'un nombre bien plus important a utilisé ces tunnels durant la préparation de la bataille d'Arras d'avril 1917.

Les tunneliers donnèrent au réseau de Ronville un petit air de chez eux en nommant les carrières principales du nom de villes de Nouvelle-Zélande, de Russell au nord à Bluff au sud. Ceci constituait aussi un moyen pour eux de se situer et de naviguer aisément sous terre. Les inscriptions, parfois en Māori (y compris en langues des îles du Pacifique) étaient courantes sur les murs des tunnels, et elles demeurent visibles de nos jours, donnant à ces structures une importance culturelle supplémentaire.

Le Musée – Carrière Wellington

Après la fin des deux guerres, les tunnels sont demeurés clos et le plus souvent oubliés pendant de nombreuses années. Ils furent redécouverts dans les années 1990 et un musée souterrain fut construit au centre de la Carrière Wellington. Le musée de la Carrière Wellington fut inauguré en 2008. Depuis son ouverture, il a accueilli près de 200 000 visiteurs. Dans ce musée, les visiteurs peuvent accéder aisément et en sécurité à la carrière Wellington.

Supplément d'Histoire

De nombreuses informations sur la Compagnie Néo-Zélandaise d'Ingénieurs Tunneliers sont disponibles sur les sites Web suivants.

Vous pouvez trouver plus d'informations sur la Compagnie Néo-Zélandaise d'Ingénieurs Tunneliers sur le site suivant.

La page Facebook de la Compagnie Néo-Zélandaise d'Ingénieurs Tunneliers est une autre source d'informations sur les hommes qui la composaient.

L'historien Anthony Byledbal a effectué un travail de thèse remarquable au sujet de la Compagnie Néo-Zélandaise d'Ingénieurs Tunneliers et son site donne de nombreux détails sur les hommes la composant.

Cet article (en français) présente des informations et des photos très intéressantes.m

Back to top